Dans tous les métiers du monde, le bien-être et le plaisir dans le cadre de travail constituent une source de motivation pour le travailleur. Mais, pour certaines professions potentiellement stressantes, ces conditions sont encore plus importantes pour le rendement. C’est le cas, notamment, de la profession d’Auxiliaire Spécialisé Vétérinaire (ASV). Entre les humeurs des animaux, les risques de zoonose et la nécessité de réussir une intervention chirurgicale, les professionnels de la santé des animaux de compagnie peuvent se surprendre en train de stresser. Vous êtes un auxiliaire vétérinaire ou vous souhaitez le devenir ? Voici quelques astuces pour créer le bien-être au travail d’ASV et le plaisir dans votre clinique vétérinaire.
Pour le bien-être au travail d'ASV
Les Auxiliaires Spécialisés Vétérinaires et autres praticiens du secteur de la santé des animaux de compagnie sont exposés comme évoqué ci-dessus, dans le cadre professionnel, à de nombreuses menaces dont notamment, les infections.
Afin de préserver votre bien-être, plusieurs dispositions s’imposent :
Faire respecter les règles d’hygiène et la réglementation sur la prévention sanitaire
Le respect des règles d’hygiène est l’élément basique pour prévenir les infections et autres dangers inhérents à l’exercice du métier de vétérinaire. De ce fait, vous devez avant tout, mettre en place un planning d’entretien des locaux. Il s’agit précisément de faire exécuter des séances de nettoyage et de désinfection dans toutes les pièces de la clinique. Ensuite, il faudra installer à des points bien déterminés, des dispositifs de lavage des mains adaptés.
Ceux-ci doivent être livrés, notamment, avec une solution désinfectante, une commande n’impliquant aucun contact avec la main et des distributeurs de savon liquide. Cependant, il ne suffit pas d’avoir des lave-mains à disposition. Il faut également et surtout être rigoureux sur leur usage. Tous les usagers des locaux doivent régulièrement se servir de ces dispositifs. Par ailleurs, il est important que la mesure de désinfection prenne en compte les cages d’hospitalisation. Des conteneurs spécifiques doivent être utilisés en vue de l’élimination des objets mis à contribution dans le cadre des soins fournis à un animal.
Aménager les locaux en vue de les adapter aux besoins d’une clinique
Les locaux d’une clinique ne doivent pas être perçus comme ceux d’un bâtiment ordinaire. Ils doivent plutôt être considérés comme un niveau de prévention des risques professionnels. En clair, les pièces destinées aux soins vétérinaires doivent absolument être conformes aux exigences en matière de conception (notamment pour les salles de radiologie et d’opération) et de stockage des produits pharmaceutiques.
Sachant qu’elles ne constituent pas une protection sans faille contre les bactéries et les virus pouvant découler de la présence des animaux de compagnie, les dispositions exposées ci-dessus, doivent être accompagnées l’usage correct et régulier des équipements individuels de protection. Il s’agit notamment, de vêtements adaptés, de gants et de masques.
Pour le plaisir au travail
Le seul fait de réaliser que l’on travaille dans un cadre sain est une raison d’avoir du plaisir au boulot et partant, d’exercer son métier avec du zèle. Par ailleurs, l’ambiance au travail est considérée comme un facteur essentiel du plaisir de travailler. Plus il y a de la convivialité entre les membres du personnel et/ou entre eux et le responsable de la clinique, plus la confiance règne et plus les auxiliaires vétérinaires exercent leurs fonctions avec plaisir.
C’est vrai qu’on ne parle pas assez du bien-être au travail d’asv. Merci pour cet article !😊
L’ambiance est en effet un facteur essentiel du bien-être et plaisir au travail. On nous ne l’apprend pas dans notre métier..
Les bien-être au travail est le thème qui revient de plus en plus dernièrement. Je suis heureuse de voir que les nouvelles générations commencent à se soucier de la question de la QVT en entreprise et que les entreprises (ou dans ce cas les cliniques) prennent enfin en compte le bien-être au travail dans leur quotidien. C’est encourageant !